La Solitaire du Figaro Paprec 2025 approche à grands pas, promettant une superbe nouvelle édition. Pour les joueurs de Virtual Regatta Offshore, c’est l’occasion de s’immerger dans la réalité de cette course légendaire et de tenter des gagner une des 3 montres Seiko Prospex misent en jeu.
La Solitaire du Figaro – Le Rendez-vous Incontournable de la Course au Large
La Solitaire du Figaro Paprec, est une course en solitaire, sans assistance, et en monotype, ce qui en fait l’une des épreuves les plus prestigieuses et exigeantes au monde. Elle est souvent considérée comme le Championnat du Monde officieux de la course au large en solitaire. Cette compétition est un véritable banc d’essai pour les marins, une épreuve qui forge des champions et révèle des talents. De nombreux grands noms de la voile, y compris des vainqueurs du Vendée Globe, ont fait leurs armes sur La Solitaire.
La course représente une trajectoire d’excellence et un rite de passage incontournable pour les marins souhaitant se faire un nom dans le monde de la voile. Les skippers s’y mesurent non seulement aux éléments et à la mer, mais aussi à eux-mêmes, dans une épreuve de solitude et de dépassement de soi. C’est cette dimension humaine, où la performance dépend uniquement de l’expertise, de la stratégie et de la résilience du navigateur, qui confère à La Solitaire son caractère unique et sa réputation de creuset de champions.
L’édition 2025, la 56e du nom, se déroulera du 30 août au 27 septembre 2025. Elle réunira entre 35 et 40 skippers prêts à en découdre sur le Figaro Bénéteau 3, un bateau strictement identique pour tous les concurrents.

Des Lots Prestigieux à Gagner sur Virtual Regatta
Cette année, participer à la Solitaire du Figaro Paprec 2025 sur Virtual Regatta Offshore ne se limite pas à l’adrénaline du jeu : des récompenses exceptionnelles sont en jeu.
À chaque étape, le premier joueur virtuel à franchir la bouée Seiko, équipé du skin exclusif Les Étoiles Filantes Seiko, remportera une montre Seiko Prospex Quartz Solaire Diver’s 200 m, d’une valeur de 550 €.
Trois étapes, donc trois montres exclusives à décrocher pour les navigateurs virtuels les plus stratèges et les mieux préparés. Ces trophées prestigieux, inspirés de l’univers marin, renforcent encore l’intensité de la compétition et offrent une motivation supplémentaire pour se lancer dans la bataille virtuelle aux côtés des Figaristes réels.



Le Parcours 2025 : Une Aventure Nautique Exigeante
La 56e édition de La Solitaire du Figaro Paprec s’étendra sur un parcours engagé d’environ 1850 milles nautiques (environ 3426 km). Ce tracé, qui inclut une escale à l’étranger, promet un terrain de jeu varié et éprouvant pour les Figaristes. Le directeur de course, Yann Chateau, a d’ailleurs souligné que cette édition s’annonce « une nouvelle fois éprouvante, avec un final de tous les dangers où conserver de la lucidité et de la fraîcheur physique jusqu’au bout sera déterminant ».
Le Grand Départ de Rouen marquera le début des festivités. Pour la deuxième année consécutive, la ville accueillera le village départ du 30 août au 5 septembre. Le quai Gaston-Boulet sera le théâtre d’animations et de rencontres avec les skippers, dont l’arrivée est prévue dès le 30 août et la présentation officielle le 31 août. Le départ des bateaux vers l’estuaire de la Seine est programmé le 5 septembre. Le grand départ officiel de la course sera donné en baie de Seine, au large du Havre, le 7 septembre, après un convoyage depuis Rouen.
Le parcours est divisé en trois étapes, chacune présentant ses propres défis :

Étape 1 : Rouen – Baie de Morlaix (673 milles nautiques)
Cette première étape est la plus longue de l’édition. Elle mènera les skippers de la baie de Seine à Roscoff, en passant par l’Irlande et le célèbre phare du Fastnet. Les marins devront faire face à des sections côtières techniques, notamment la sortie de la baie de Seine et le passage de la pointe de La Hague, réputés pour leurs courants complexes et le Raz de Barfleur.
Le trafic maritime dense en Manche ajoutera une couche de difficulté, exigeant une vigilance constante. Les skippers devront également choisir stratégiquement entre les côtes françaises et anglaises pour contourner le dispositif de séparation du trafic des Casquets, une décision tactique cruciale qui pourrait influencer le reste de l’étape. La section côtière se terminera aux îles Scilly avant de basculer vers une navigation plus hauturière en direction du Fastnet.
En cette période de fin août/début septembre, les vents dominants en Manche sont souvent de sud-ouest, avec des fréquences élevées en été. Bien que les brumes et brouillards soient peu fréquents, des vents forts (supérieurs à 28 nœuds) peuvent survenir. Les températures de l’eau en Manche sont généralement agréables, autour de 20-22°C en août. Ces conditions variables imposent aux navigateurs une adaptation constante de leur stratégie et de leurs réglages.

Étape 2 : Baie de Morlaix – Vigo, Espagne (565 milles nautiques)
Le village de la Baie de Morlaix, situé à Roscoff, accueillera la flotte du 10 au 14 septembre. Cette étape verra les skippers contourner la pointe bretonne, passant la marque des Birvideaux au sud de Belle-Île, avant de traverser le Golfe de Gascogne en direction de Vigo. La section côtière initiale exigera une gestion fine des courants et des brises thermiques, avant une navigation plus hauturière en Atlantique.
En septembre, les vents de sud-ouest et de nord-est sont les plus observés en Baie de Seine. Plus à l’ouest, en Bretagne Nord, les vents dominants soufflent du sud à l’ouest, et du nord-est. Les hauteurs moyennes de houle augmentent significativement en se dirigeant vers l’océan Atlantique. Le Golfe de Gascogne est réputé pour ses conditions parfois imprévisibles et exigeantes, pouvant basculer rapidement entre calmes et coups de vent, ce qui demande une grande expertise en routage et en prise de décision.

Étape 3 : Vigo – Saint-Vaast-La-Hougue (612 milles nautiques)
Saint-Vaast-La-Hougue accueillera la grande arrivée de cette 56e édition du 24 au 27 septembre. Cette étape finale sera particulièrement exigeante et décisive. Les marins devront franchir le Cap Finisterre, situé à l’extrême nord de la péninsule ibérique, avant de traverser le Golfe de Gascogne une seconde fois. Ils navigueront ensuite dans la Mer d’Iroise, longeront les côtes nord de la Bretagne, contourneront les îles anglo-normandes, et achèveront leur route par un tour complet de la pointe du Cotentin, une zone réputée pour ses courants puissants et complexes.
En fin septembre, les vents forts sont plus fréquents à l’automne. La Manche peut présenter des vents marins de l’ouest, généralement modérés, avec des alternances de brises de terre et de mer. La gestion des courants dans le Cotentin sera un défi majeur, nécessitant une navigation précise et une connaissance approfondie des marées. La diversité des conditions rencontrées tout au long de ce parcours, des sections côtières techniques aux traversées hauturières, fait de La Solitaire une épreuve complète, où chaque type de compétence de navigation est mis à l’épreuve.

Le Figaro Bénéteau 3 : Un Monotype à Foils à la Pointe de la Technologie
Depuis 2019, les skippers de La Solitaire naviguent sur le Figaro Bénéteau 3. Conçu par le cabinet VPLP (Van Peteghem – Lauriot Prévost), architectes des vainqueurs du Vendée Globe , ce monocoque représente une prouesse technologique majeure. Il est le premier monocoque à foils de série au monde.
L’innovation la plus notable réside dans ses foils. Contrairement aux foils des IMOCA 60, qui visent principalement la portance pour « voler » au-dessus de l’eau, ceux du Figaro Bénéteau 3 ont un profil tourné vers l’intérieur, en forme de « chistera ». Leur fonction principale est de générer de l’antidérive et d’améliorer le moment de redressement du bateau, sans augmenter son déplacement. Cela a un impact significatif sur la performance : le bateau devient plus stable, plus léger (allégé d’environ 30% par rapport au FB2 ), et surtout plus rapide, notamment aux allures portantes. Cette conception permet aux coureurs d’attaquer plus fort dans la brise, offrant de nouvelles opportunités tactiques et des vitesses moyennes supérieures.
Outre les foils, le Figaro Bénéteau 3 intègre d’autres caractéristiques techniques avancées :
- Carène : Fabriquée en sandwich de mousse, fibre de verre et résine polyester infusée, elle est plus performante et a été libérée des ballasts, simplifiant la gestion du bateau.
- Quille : Plus fine et plus profonde, avec un voile étroit qui minimise la traînée. Les foils complètent l’antidérive apportée par la quille.
- Mât et Plan de Voilure : Le mât est reculé, comme sur les IMOCA 60, pour garantir un meilleur équilibre sous voile et permettre l’adoption de voiles plus performantes. Le bateau est équipé d’une grand-voile à corne, d’un génois, d’un foc, d’un spi de tête (105m²) et d’un petit gennaker, offrant une large palette de voiles pour s’adapter aux différentes conditions.
- Dimensions : Avec une longueur hors tout de 10,89 m, une largeur de 3,48 m, un tirant d’eau de 2,5 m et un déplacement de 3 175 kg , le Figaro Bénéteau 3 est un monotype compact et puissant.
Malgré toutes ces innovations technologiques, le Figaro Bénéteau 3 reste un monotype strict. Cette règle fondamentale garantit que tous les bateaux sont identiques, assurant une compétition à « armes égales ». Cela signifie que la victoire n’est pas le fruit d’une supériorité technologique, mais bien du talent, de l’endurance, de la stratégie et de la gestion des risques du skipper. La monotypie est la pierre angulaire de La Solitaire, renforçant son rôle de véritable révélateur de l’excellence humaine en course au large.


L’Héritage de la Solitaire : Une Histoire Riche en Exploits
La Solitaire du Figaro Paprec est ancrée dans une histoire riche, débutant en 1970 sous le nom de « Course de l’Aurore ». Le journal Le Figaro a repris le parrainage de l’événement en 1980, lui donnant son nom actuel et contribuant à son ascension en tant que classique incontournable de la voile française.
L’évolution de la course est intrinsèquement liée à la quête de l’équité sportive, illustrée par l’adoption de la monotypie. Initialement ouverte à divers types de bateaux, la course a fait un pas décisif en 1990 en choisissant un bateau unique pour tous les concurrents, garantissant ainsi une compétition à « armes égales ». Cette décision a marqué un tournant, assurant que le talent du marin prime sur les avantages matériels. Au fil des ans, trois versions du monotype Figaro Bénéteau se sont succédé :
- Le Figaro Bénéteau I (9 mètres de long) introduit en 1991.
- Le Figaro Bénéteau II (10 mètres) a pris le relais en 2003 et a été le bateau officiel jusqu’en 2018.
- Depuis 2019, c’est le Figaro Bénéteau 3 à foils qui est le bateau officiel, marquant une nouvelle ère technologique tout en maintenant le principe de monotypie.
La Solitaire a été le théâtre de l’éclosion et de la consécration de nombreux champions de la course au large. Six navigateurs ont remporté l’épreuve trois fois, inscrivant leur nom dans le cercle très fermé des légendes de la course. Ces victoires multiples témoignent de la capacité de la course à identifier et à affûter les compétences des meilleurs marins, faisant d’elle un véritable tremplin pour des carrières exceptionnelles dans l’océanographie.
Parmi ces figures emblématiques, on compte :
- Jean Le Cam, surnommé « Le Roi Jean », recordman des podiums (8 au total), vainqueur en 1994, 1996, 1999.
- Philippe Poupon, vainqueur en 1982, 1985, 1995.
- Michel Desjoyeaux, vainqueur en 1992, 1998, 2007.
- Jérémie Beyou, vainqueur en 2005, 2011, 2014.
- Yann Eliès, vainqueur en 2012, 2013, 2015.
- Armel Le Cléac’h, vainqueur en 2003, 2010, 2020.
Les exploits et les anecdotes mémorables jalonnent aussi l’histoire de la Solitaire. On se souvient de Clare Francis, la seule femme à avoir remporté une étape sur cette épreuve en 1975 , ou des sauvetages spectaculaires de Pierre Saint-Jalm (hélitreuillé depuis le Cap Lizard en 1978) et de Pierre Follenfant (repéré en haute mer grâce à sa lampe torche en 1979). Ces moments illustrent la dureté de la course et la résilience des marins.
La Solitaire est une épreuve de solitude, d’endurance mentale et physique, où les skippers doivent prendre des décisions stratégiques en temps réel dans des conditions météorologiques variées. C’est cette exigence constante qui en fait une compétition d’exception, respectée et admirée par tous les passionnés de voile. Son héritage perdure, non seulement à travers les noms des champions qu’elle a révélés, mais aussi par sa capacité à repousser les limites de la navigation en solitaire.

Conclusion
Pour les e-skippers de Virtual Regatta Offshore, c’est l’opportunité parfaite de tester leurs compétences de routage, d’anticiper les conditions météorologiques et de rivaliser avec des milliers d’autres passionnés. Suivre la course en temps réel, analyser les choix stratégiques des skippers et se mettre dans la peau d’un Figariste permet d’acquérir une compréhension approfondie des défis réels de la course au large.
Cette immersion enrichit l’expérience de jeu en la connectant directement aux exigences et à la grandeur de l’une des compétitions les plus respectées du monde de la voile. Que les meilleurs l’emportent, virtuellement comme réellement!